Jérôme Dindar
Marc de Langenhagen
France 2 - 20H30
Kartagen
2024
22’
Gravir le mont Blanc, 4807 m, le plus haut sommet d’Europe occidentale, est un rêve pour beaucoup. 20 000 alpinistes tentent l’ascension chaque été, par la voie dite "normale”. Mais quelques intrépides choisissent une autre voix, la voix "historique" de 1786, beaucoup plus dangereuse, exposée aux avalanches. Elle n’est plus fréquentée que par quelques guides et leurs clients, adeptes du “slow Mont Blanc”. Une aventure de quatre jours au lieu de deux pour la voie “normale”, uniquement à la force des mollets et loin des foules. Celui qui connaît le mieux ce passage vers les cimes s’appelle Christophe Profit. A 62 ans, c’est une légende vivante de l’alpinisme. Dans les années 80 il a accompli des exploits hors norme, en gravissant les Drus en solo intégral ou en enchaînant les faces Nord de sommets alpins prestigieux comme le Cervin, l’Eiger ou les Grandes Jorasses dans des temps records. Cet été-là, il va guider Laure et Yannick, sœur et frère, de 35 et 40 ans. S’attaquer au Mont-Blanc, pour eux, c’est un projet ancien. Leur père, un chasseur alpin à retraite, leur en parlait tout le temps. Malheureusement aujourd’hui le patriarche, trop âgé, n’a plus la forme physique nécessaire pour atteindre le toit de l’Europe... Ses enfants veulent y aller pour lui. Malgré la menace des séracs, et dans un dédale labyrinthique de crevasses béantes, le guide Christophe Profit va les mener au sommet.