Bâtir toujours plus haut

Producteur

Jérôme Caza

Réalisation

Emmanuelle Sudre

Diffusion

France 5

Image

Alex Badin

Année

2016

Durée

90'

L’homme n’a eu de cesse de s’élever avec des constructions de plus en plus vertigineuses

Résumé

Représentations éclatantes d’un désir sans limite, d’une ambition qui sous tend l’histoire de l’humanité : conquérir le ciel.

Des pyramides d’Egypte aux cathédrales, de la Tour Eiffel à la Burj Khalifa à Dubaï qui culmine à 828 mètres, Richard Taillet –professeur en physique à l’université Savoie Mont Blanc- va partir pour un voyage vertical, sur les traces des conquérants de la hauteur. Pour découvrir et comprendre comment, par quels moyens, et grâce à quelles techniques, les hommes ont pu, au fil des siècles, défier, puis maîtriser les lois de la physique pour bâtir… toujours plus haut !

Des pyramides égyptiennes aux mégatours qui culminent à des hauteurs toujours plus extravagantes, la conquête de la verticalité n’a cessé de gravir de nouveaux paliers. Récit d’une étourdissante ascension.

De la tour de Babel à la Burj Khalifa de Dubaï, l’homme a de tout temps eu l’obsession de s’élever plus haut. Une conquête devenue vertigineuse grâce aux prouesses renouvelées des ingénieurs et des scientifiques portés par l’ambition d’atteindre les cieux. Quelles étaient les connaissances des bâtisseurs de pyramides et de cathédrales ? Quelles contraintes ont-ils respectivement rencontrées ? Quelles sont les innovations technologiques qui, au fil des siècles, ont repoussé les limites de ce défi lancé aux lois de la physique ? 

Folie des hauteurs

Le physicien Richard Taillet remonte chronologiquement le fil de cette conquête verticale amorcée il y a plusieurs millénaires. Depuis Gizeh, en Égypte, où se trouve la pyramide de Kheops érigée il y a plus de 4 500 ans, jusqu’à l’Europe, à son tour lancée à l’assaut des cieux via les clochers des cathédrales autour de l’an 1000, le voyage éclaire sur l’évolution des techniques des bâtisseurs. Et permet d’apprendre, chemin faisant, que les ingénieurs s’inspirent encore des techniques des pionniers pour mieux poursuivre leur folle ascension. Depuis la révolution industrielle, la course s’est intensifiée des deux côtés de l’Atlantique : la tour Eiffel à Paris, l’Empire State Building suivi d’une longue série de gratte-ciel à New York. Puis ce sont l’Asie et le Moyen-Orient qui ont été gagnés par la folie des hauteurs. Aux tours ont succédé les super-tours, puis les mégatours… Les records tombent les uns après les autres.

Villes verticales

En Asie, Shanghai, Singapour, Hong Kong, Taïwan, Kuala Lumpur construisent chaque jour de nouveaux édifices. Au Moyen-Orient, ce sont les Émirats Arabes Unis qui voient sortir de terre des tours toujours plus hautes, toujours plus audacieuses. Pour l’heure, la Burj Khalifa de Dubaï est la plus grande jamais édifiée par l’homme : 828 mètres de hauteur ! Une ville verticale capable d’accueillir 35 000 personnes, qu’il faut alimenter en eau, en électricité, en air conditionné. Un fabuleux concentré de technologie conçu pour désorganiser les vents et en faire baisser la pression sur le bâtiment. Mais, pour imposante qu’elle soit, la Burj Khalifa ne conservera pas son record très longtemps. À Djedda, sur la côte ouest de l’Arabie Saoudite, la Kingdom Tower est actuellement en construction. Achevée en 2018, elle culminera alors à 1 kilomètre de hauteur. Soit plus de trois fois la tour Eiffel. Qui dit mieux ?